Nicolas Sarkozy et Carla Bruni-Sarkozy sont au Mexique. Ils ont eu aujourd’hui un déjeuner « privé » avec le président mexicain Felipe Calderon et son épouse.
Ils ont ensuite visité les pyramides de Teotihuacan, vient de confier le service de presse de l’Elysée…
Le couple présidentiel est au Mexique depuis vendredi. Il réside dans un superbe hôtel retiré du sud-ouest du pays pour un séjour privé.
En revanche, à partir de demain, le président rencontrera une nouvelle fois le président mexicain pour parler économie et contrats…
A noter que Carla Bruni s’est confiée ce week-end avant son départ au Figaro Madame. Voici les grandes lignes de son intervention :
Extraits :
– « Je comprends les enseignants, je comprends le gouvernement, je comprends les syndicats, je comprends tout le monde »
– « Je viens de passer une année d’apprentissage. »
– « Le milieu de la politique suscite des réactions violentes. C’est un métier dur, noble et difficile. C’est un peu le mythe de Sisyphe : il faut pousser la pierre tous les jours. Plus que de la violence, je vois surtout des gens qui travaillent ensemble, des gens extrêmement solidaires…
– « Mon mari passe tout son temps de libre à lire. En ce moment, il est plongé dans les Mots, de Sartre, Alexandre Dumas et les pensées de Marc Aurèle, qui sont très intéressantes puisque c’était un empereur philosophe. Cet été, mon mari, à côté de moi, lisait Aragon. Autrement, nous regardons des DVD dès qu’on a un peu de temps »
– « J’aimerais bien, mais je ne sais pas si mon âge me le permettra. Si ce n’est pas possible biologiquement, j’en adopterai un. Je ne suis pas obsédée par le lien du sang. Je pense qu’on peut tisser des grands liens sans cela. Oui, j’en suis sûre, on peut même avoir le même sang et ne pas avoir de liens. Si on m’avait déposé mon fils Aurélien dans un panier devant la porte comme dans les contes de fées, je l’aimerais de la même manière. Être la maman de
quelqu’un, c’est tous les jours, pas seulement les neuf premiers mois, et cela dure toute la vie. En cela l’adoption est peut-être la forme la plus pure de la maternité. Donc j’adorerais avoir un enfant mais je ne vais pas me battre contre la nature. En même temps, comme j’en ai déjà un, et mon mari, trois,
on ne peut pas dire que nous soyons dans la nécessité d’enfants…