De l’intérêt de séparer vie privée et contacts professionnels ?
Une salariée de l’assurance Nationale Suisse a été remerciée par son employeur, au motif qu’elle avait mis à jour son profil Facebook lors d’un arrêt maladie.
Révélée par l’édition suisse allemande de 20 Minutes, l’histoire remonte à novembre 2008. Souffrant de migraines, la jeune femme demande un congés maladie, au motif qu’elle ne peut passer sa journée devant un écran, et doit rester dans l’obscurité pour soulager ses douleurs. Alitée, elle passe le temps, et décide de mettre à jour son profil Facebook depuis son téléphone portable.
Une semaine plus tard, elle est convoquée par sa direction, qui lui signifie son renvoi, en lui expliquant que si elle pouvait surfer sur Facebook, elle était sans doute en mesure d’accomplir son travail.
Plus fort que l’inspection du travail ? La jeune licenciée raconte que peu de temps avant cet incident, elle a accepté un contact non identifié sur Facebook et suppose que c’est par ce biais que son employeur a eu vent de ses mises à jour. Ce dernier nie toute tentative d’espionnage, et dit avoir été mis au courant par un collaborateur.