Le secrétaire d’État aux transports Dominique Bussereau a déclaré lundi qu’il était prêt à revoir le décret concernant l’utilisation obligatoire du triangle de présignalisation en cas d’accident sur autoroute.
Mercredi, la Société des autoroutes Paris-Normandie a « déconseillé » son utilisation lors d’un arrêt sur la bande d’arrêt d’urgence, car elle « constitue une mise en danger manifeste de la vie du conducteur », une position estimée « fondée » pour les exploitants d’autoroutes regroupés dans l’Association des sociétés françaises d’autoroutes.
Dans la foulée, l’association 40 millions d’automobilistes a « demandé expressément aux autorités une clarification rapide des textes » sur l’utilisation de triangle sur l’autoroute. « Le petit débat qui se pose montre qu’il faut préciser les choses », a indiqué Dominique Bussereau sur RTL . « On va remettre les articles du code dans le bon sens et tenir compte des règles nouvelles et faire cela rapidement. Je crois que chacun a compris ce qu’il fallait faire maintenant. En tout cas, j’espère avoir été clair et s’il faut modifier des textes pour être plus clair, on le fera. »
Le triangle de signalisation est, depuis le 1er octobre 2008, obligatoire dans la voiture et doit être posé à 30 mètres de son véhicule en cas de panne ou d’accident, selon un décret du 30 juillet 2008 qui prévoit également le port obligatoire d’un gilet réfléchissant, « sauf si cela met manifestement en danger la vie du conducteur », a rappelé cependant le secrétaire d’État. Sur autoroute, « c’est vrai que quand on est sur la bande d’arrêt d’urgence, on est dans une situation de danger potentiel », a-t-il ajouté, rappelant : « Il ne faut pas marcher sur la bande de sécurité et ne pas mettre le triangle. »