
En 2009, les maladies professionnelles ont augmenté de 9%, soit un peu moins de 50.000 nouveaux cas. Plus spectaculaire encore, sur les dix dernières années, cette progression serait de 13.5% en moyenne par an. Cette envolée est-elle due à une détérioration des conditions de travail, ou à une meilleure détection sur le terrain? Un peu des deux, probablement.
En 2009, les maladies professionnelles ont augmenté de 9%, soit un peu moins de 50.000 nouveaux cas. Plus spectaculaire encore, sur les dix dernières années, cette progression serait de 13.5% en moyenne par an. Cette envolée est-elle due à une détérioration des conditions de travail, ou à une meilleure détection sur le terrain? Un peu des deux, probablement.
Car les troubles musculo-squelettiques (TMS, comme les tendinites, les sciatiques, les hernies discales…) seraient mieux pris en compte. Les affections du rachis lombaire ou les lésions des ménisques seraient d’autant plus remarquées, qu’elles n’ont été reconnues maladies professionnelles qu’à partir de 1993. Aujourd’hui, ces TMS toucheraient plus de 80% des patients. Et les emplois sédentaires, supposés moins usants, auraient leur part de responsabilité:
«On aurait pu penser qu’avec la banalisation du travail de bureau, les troubles musculo-squelettiques allaient décroître. Il n’en est rien», regrette Jean-Baptiste Obéniche, directeur général de l’Agence nationale pour l’amélioration des conditions de travail (Anact) dans les colonnes du Figaro.
Des rythmes de travail trop élevés?

